samedi 28 février 2015

Aujourd'hui j'ai cuisiné du Wagyu



Suite à ma visite au Marché des Chefs a Ixelles , je me suis laissé tenter par une entrecôte Wagyu Australienne 150 jours d'engraissement (à ne pas confondre avec maturation) à 60€ le kg.

Explication: 
La finition en feedlot (atelier d'engraissement) permet la production d'animaux gras et surtout axée sur les marchés de l'export. Le passage en feedlot dure le plus souvent de 60 à 150 jours, mais l'engraissement peut compter jusqu’à 450 jours pour certains marchés spécifiques.

Un petit plaisir, un brin de folie, on m'a tellement vanté cette viande qu'il me fallait la tester.

La race Wagyu donne assurément la plus célèbre des viandes. Son persillé (graisse intramusculaire : à l'intérieur plutôt qu'autour des muscles) est en effet une des causes principales de la saveur de beurre sans égal du bœuf, de sa tendreté et de son goût délicieux. Par ailleurs, le gras de la viande resterait plus pauvre en cholestérol que celui d'autres races.

Il existe une variété encore plus raffinée de Wagyu, à laquelle les éleveurs prodiguent des attentions particulières telles que des séances régulières de massage, écoute de musique classique et ajout de bière à leur eau....... 
Cette variété de Wagyu est consommée dans les grands restaurants. Les prix vont de 3000€ a 8000€ le kg, autant dire que ce n'est pas pour toutes les bourses (en tout cas pas la mienne).Celle de Kōbe, qui est la plus cher, n'est proposée a l'export que depuis juin 2014.Si vous avez goûté cette viande avant juin 2014 ou a un prix "raisonnable" il y a de grandes chances qu'il s'agisse de Wagyu Australien.
On a longtemps pensé que seul le Japon produisait cette viande, mais c'est faux, l'Australie par exemple et aussi producteur et exportateur.

Outre le plaisir gustatif que procure cette extraordinaire viande, il semblerait que la chair du Wagyu soit riche en acides gras monoinsaturés, notamment de l’acide linoléique conjugué (ALC), avec un bon ratio oméga 3/oméga 6.

Ma pièce de boeuf avant la cuisson, 330gr, 20€ .
Photo by Normann
J'ai décidé de suivre les conseils de Jean Mailian, le patron du Marché des chefs et de la cuisiner plutôt façon Japonaise. Direction ce matin le supermarché Japonais TAGAWA pour acheter du Wasabi frais et quelques Pak-Choi (petits choux Chinois 白菜 ) très savoureux, cuisinés avec de l'ail par madame Wang (mon épouse).


Photo by Normann

Photo by Normann
Je débute ma cuisson dans ma poêle en fer De Buyer, avec une "pointe" de beurre clarifié, puis pendant la cuisson je rajoute un peu plus de beurre mais sur le côté, et pendant toute la cuisson j'arrose ma viande avec ce beurre de cuisson.
Attention, c'est assez rapide, trop de cuisson et c'est terminé vous venez de gâchez votre morceau de Wagyu.  Deux minutes sur une face, puis deux minutes sur l'autre, puis on arrose et on laisse encore 2 minutes de chaque coté, en tout 8 minutes pas plus. Tout dépend bien sûr de l’épaisseur de votre steak, ici 2 cm. 
Pendant la cuisson, dans un petit bol, j'ai mélangé de la sauce soja avec mon Wasabi frais.
Ne pas trop saler la viande, car le soja est déjà sal
é par définition. Personnellement je préfère ajuster à la fin avec de la fleur de sel, qui va fondre sur la viande encore chaude.
Deux minutes avant la fin, j'ai arrosé la viande de la sauce soja/wasabi.

Une autre façon de cuisiner cette viande aurait été de la faire mariner dans la préparation soja/wasabi 30 minutes, puis de la cuire comme indiqué ci-dessus. A essayer la prochaine fois., histoire de comparer.


Photo by Normann
 La cuisson terminée, j'ai placé la viande sur une planche à découper, et j'ai procédé au découpage. 


Photo by Normann
Puis j'ai servi sur deux assiettes accompagné des Pak-Choi. 170gr de viande rouge par personne pour un déjeuner c'est largement suffisant.


Photo by Normann

Mise a jour 08/03/2015: petit essai ce jour ou j'ai placé l’entrecôte dans un mélange soja/wasabi pendant une heure, puis j'ai procédé à la cuisson. Verdict, c'est encore plus goûteux. Servi avec une salade d'algues fraîches.

Photo by Normann


Mon verdict: une viande goûteuse, extrêmement goûteuse, tendre, extrêmement tendre. C'est un gout "à part", le mélange soja/Wasabi sublime la viande. Personnellement après avoir goûté plusieurs races de viandes, c'est celle que je préfère. Je n'ose pas imaginer celle a plusieurs milliers d'euro.
Alors est ce que c'est cher? Non pas vraiment, ici c'est 10€ pour la viande et 0.70€ pour les légumes par personne.
Comme quoi on peut manger une excellente viande sans toutefois se ruiner. A méditer.



Idées reçues sur le wagyu
Contrairement aux idées reçues, le boeuf wagyu japonais n’est pas abreuvé de saké, ni même massé avec cet alcool de riz. Tout au plus on lui donne de la bière, ou le plus souvent du malt et de l’orge. Mais il est effectivement élevé et nourri avec soin, avec de la paille de riz, des algues marines moulues et du charbon de bambou pour faciliter sa digestion, mais aussi, dans les derniers mois de sa vie, du maïs pour obtenir une graisse bien blanche.

Autre idée reçue, boeuf wagyu — de « wa » (Japon) et « gyu » (bœuf) — ne signifie pas forcément boeuf de Kobe. En effet, le wagyu est élevé depuis les années 50 dans différentes villes et préfectures du Japon, comme Ohmi, Yonezawa, Maesawa et Matsusaka. Kobe est toutefois la ville la plus réputée pour la qualité de sa viande mais chaque zone de production possède son terroir spécifique et une consommation liée à la culture locale.




Normann 2015


vendredi 27 février 2015

Visite au Marché des Chefs a Ixelles

Photo By Normann

Le marché des chefs à Ixelles, c'est l'adresse que l'on se passe de main en main, c'est du bouche à oreille. Curieux de nature, je me suis laissé aller à une petite visite ce vendredi.

Une chance ce magasin possède son propre parking (un plus).


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Peu de monde aujourd'hui, en entrant on est un peu perturbé par le manque de choix, mais un peu plus tard on s’aperçoit qu'en fait le choix est judicieux, peu de produits mais des produits de qualité. Et surtout des produits de saison, ici pas de fraises ni de cerise en hiver, mais plutôt des choux et des carottes.
Nous ne sommes pas chez ROB "Le Fauchon Belge" avec ses milliers d'articles, et ses 150 employés  Ici c'est un magasin familiale, tenu de main de maître par Jean Mailian, qui se présente à moi comme un ancien cuisinier Parisien, exilé en Belgique en 1969.


Jean Mailian Photo www.lalibre.be
L'homme a la verve d'un Français, il tempeste contre la cuisine de son pays (qui est aussi le mien) qui a perdu tout dignité. Pour lui la vraie cuisine actuellement c'est l'Italienne, qui s'occupe du gout avant de s'occuper de la déco de l'assiette.  Il a la rage contre les virgules et les pointillés de sauces dans les assiettes (il parle la je pense des restaurants étoilés, ou de Top Chef). Des traces de doigts sur les assiettes confectionnées par pas moins de cinq personnes différentes, avant d'arriver sur la table.

Il m'explique qu'au départ il a crée ce concept pour les restaurateurs, mais qu'à force d'attendre d’être payé pour les produits emportés, il en a eu ras le bol, et il a ouvert au grand public, qui lui paie paie cash.

Le seul bémol dés mon arrivée on m'interpelle "Mr ici pas de photo" (bon j'en ai quand même fait quelques-unes en catimini). Je n'ai jamais compris ces magasins, qui vous empêchent de faire des photos, cela m'est arrivé un jour sur le marché de Noël "Mr pas de photos des saucissons SVP" c'est du grand n'importe quoi. 
Ici on a pignon sur rue, normalement on a rien a cacher, bien au contraire.

Le principe du magasin: des grands frigos (poissons, viandes, fromages, légumes ....) et le client est invité à entrer dans le frigo pour faire son choix.
Par contre je me suis senti un peu oppressé par les vendeurs, constamment derrière moi, j'ai eu beau dire "merci je visite" rien à faire, j'ai eu un vendeur, et même deux vendeurs dans le frigo fromages de quatre mètres carrés. J'ai du me coller contre le mur et dire "le petit fromage du bas merci" sans même pouvoir tendre le bras faute de place.

SVP messieurs "laissez nous du large".

28/02/2015 : en deux visite, plus de monde donc les vendeurs sont affaires, et ne m'encerclent plus. C'est mieux.


Photo By Normann
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Un fois mon petit tour terminé, je suis passé aux achats.

Une Côte à l'os de 780gr a 39.65€ le kilo, origine Française, Aubrac. 

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Une entrecôte de 330gr de Wagyu d’Australie 150 jours d'engraissement (ne pas confondre engraissement et maturation), à 60€ le kg.
Certains l'appellent «bœuf de Kobé», mais son nom originel c'est bœuf wagyu (littéralement «bœuf japonais») car il n'y a pas que la région de Kobé qui en produit. Sa particularité: une viande très grasse marbrée de blanc très «persillée», qui fond dans la bouche, un peu comme du beurre, avec des touches de noix de coco et autres arômes végétaux.

Voir la page: cuisson du Wagyu

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Le patron m'explique par ailleurs que la viande Wagyu est adapté à la cuisine japonaise et à leur façon de travailler la viande. On ne peut pas par exemple avoir de côte de bœuf dans ce type de viande. Il n'est pas adapté à notre cuisine plus traditionnelle. Il faudra donc cuisiner a la Japonaise pour en apprécier les saveurs.

une cuisson rapide, aller-retour, sur une pièce de faible épaisseur (2 cm comme ici). L'idéal est la plancha pour une fonte immédiate du gras en surface et une belle caramélisation. Ou a la poêle (De Buyerou on utilisera un morceau de gras en périphérie de la pièce de viande, que l'on fera fondre et que l'on utilisera comme graisse de cuisson ! Attention, la chair du Wagyu est comme du beurre, la viande est à surveiller de près car la cuisson va très vite et le risque de la laisser brûler, important ! Et a part une petite sauce soja, avec une pointe de wasabi, pour agrémenter cette pièce de viande. 

Un petit fromage fait à coeur "Tentation de St Félicien". St Félicien je connaissais, j'en prends un presque chaque semaine, mais tentation? 

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Pour terminer je découvre de bien belles mandarines d'Espagne, dans le frigo fruits et légumes, à "tenez vous bien" 7.95€ le Kg. Je dois dire que j'ai un peu hésité sur ce coup, je n'ai pris que quatre mandarines. Puis de retour a la maison, je me suis empressé de les goûter  Et la "whoooooooooooooooooo" une mandarine comme jamais je n'ai goûté, sucrée.....bref magnifique. Aucun regret, on en a pour son argent. 

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Et une petite douceur pour le weekend, une glace de chez Martine Lambert à 74% de fruits. "Fraise Mara des bois" cette variété de fraises est exceptionnelle à double titre : par ses fruits très parfumés au goût de fraise des bois.Je vous en direz des nouvelles.

28/02/2015: j'ai goûté la glace, elle est extraordinaire. J'avais essayé il fut un temps Les Glaces  Ardéchoises Terre adélice  un temps distribuées par le magasin bio Sequoia Shop à Uccle, puis abandonné faute de clients (ou de connaisseurs). Ici je retrouve ce vrai gout du fruit. C'est sur  a 13€ le demi litre, c'est pas donné, alors il suffit d'en manger moins (plus facile à dire qu'à faire).

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Sans oublier les confitures maison à 70% de fruits. 6€ mais tellement bonnes, ici on sent le fruit, pas le sucre.

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 Et une excellente baguette aux farines Label Rouge. Prix démocratique 1.60€ si on compare avec certains boulangers.


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Bref une visite intéressante  il y a quelques produits que l'on ne trouve par ailleurs, ce n'est pas donné à toutes les bourses, mais de temps en temps lorsque l'on veut se faire plaisir et manger différemment.

Le Marché des Chefs est situé au 39 de la rue Lens, à 1050 Ixelles.
Quelques exemples de choix et prix



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mercredi 25 février 2015

J'ai testé: Les Caves D'Alex a Bruxelles



Rendez-vous ce jour au restaurant "Les Caves D'Alex" au 37 de la Rue Caroly a Ixelles. 
On nous à tant vanté ce restaurant dont la spécialité est "la viande maturée", et c'est avec le sourire que nous marchons gaillardement les 800m qui nous séparent du travail au restaurant.
Je suis accompagné de deux amis, dont un aficionados du Dry aged.


Une déco travaillée, un personnel accueillant.

Photo By Nomann
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On sait déjà ce que l'on veut, un bon gros steak avec un maximum de maturation.
Il ne reste plus de Rubia Gallega, nous nous rabattons sur une cote à l'os Simmentaal maturée 40 jours.

En attendant le Graal notre choix d'apéritif se porte sur une petite bière Belge fort sympathique "Leopold7". S'en suivra un verre de vin rouge recommandé par notre serveur, un jeune homme lui aussi fort aimable.

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On nous présente la pièce de bœuf "respect", c'est bien sur pour deux personnes, je vous rassure. Parallèlement à notre cote à l'os, nous passons également commande d'un Onglet "Angus Aberdeen".

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En attendant les 45 minutes qui nous séparent d'une bonne viande rouge, un peu de pain, et un peu de beurre d'Isigny, et beaucoup de patience.

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Je me permets une petite visite dans les cuisines, afin de tuer le temps. Et la devant mes yeux ébahis, la fameuse côte à l'os, copieusement arrosée de jus de cuisson.

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Finalement, la voici la voila, avec en accompagnement une cocotte de pommes grenailles à l’ail confit et quelques frites coupées maison à la graisse de bœuf, ainsi qu'une petite salade, un poil trop salée à mon avis et celui de mes amis.

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Mon verdict?
A mon humble avis on en a trop fait sur la viande "Dry Aged", on s'attend à des miracles. C'est une excellent viande, bien meilleure que la Simmenthaal non dry aged que j'avais pu goûter dans un précédent restaurant. Mais est-ce que tout ceci vaut tout cela?
Sur les 1kg, l'os et le gras mis de coté que reste t-il? 400gr de viande a se partager à deux. A 70€ la cote à l'os, ça fait "un peu mal".
Mais bon le prix, nous le connaissions, ce n'était pas une surprise.

La surprise est venue un peu plus tard, lors du choix de dessert, lorsque nous nous entendons proposer "une crème brûlée gout du jour vanille". Une crème brûlée par définition c'est avec de la vanille ou je me trompe? Dessert sans aucun gout. Heureusement le deuxième dessert proposé "Crème de Maspacapone avec ses morceaux de poires et spéculoos, aurait du relever le défi. Et bien non, pas mieux. Dommage.

Photo By Nomann

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  • Donc pour résumer: une viande "bien" des desserts "pas très bien" un personnel "débordé mais sympas".
  • La fréquentation du lieu un peu bruyant: des Eurocrates.
  • Compter deux bonnes heures pour votre lunch et une bonne carte VISA.
  • Notre addition 136€ pour trois personnes, avec une bière, une 1/2 eau pétillante et un verre de vin. 
  • Soit une moyenne de 45€ par personne.


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vendredi 20 février 2015

Kamo le seul Japonais 1 Etoile Michelin de Belgique


J'ai toujours été enthousiasmé par le chef Yoske Suetsugu du restaurant Nonbe Daigaku a Ixelles. Alors quand j'ai su que son élève le jeune Tomoyasu Kamo originaire de Tokyo allait ouvrir son propre restaurant, j'ai su qu'il allait faire quelque chose de bien.

Un restaurant Japonais étoilé en Belgique on avait encore jamais vu ça.
Tomoyasu Kamo est un taiseux, l'homme ne relève presque jamais la tête, et il la devant nous derrière son comptoir, il prépare ses plats, sans jamais prononcer un mot, c'est un artiste.



Tomoyasu Kamo n'a pas non plus de site web, il fonctionne avec le bouche a oreilles. C'est donc en m'armant de patience que j'ai fais ma réservation "une table pour deux".

Du coup de téléphone au repas en lui même  j'ai trouve le personnel fort sympathique et toujours souriant. Ici on se fait discret (comme savent le faire les Asiatiques) mais malgré tout  forts présent pour les clients que l'on chouchoute.

Le midi on peut manger entre 18€ et 20€ et je dois dire que c'est assez copieux.
J'ai choisi le Menu dégustation a 60€ servi avec du thé matcha.
Assortiment d’entrées + Sashimi + Avant petit plat + Plat sélection du chef + Riz sélection du chef + Dessert sélection du chef

Photo By Normann
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Kamo met l'accent sur le produit. Tout est frais, goûteux, unique, la qualité exceptionnelle des produits est sublimée par des assaisonnements subtils et originaux. Les recettes sont ingénieuses. La présentation des plats n'est pas en reste: tout est beau et délicatement mis en oeuvre. 

Le menu dégustation est le clou du spectacle et est vivement conseillé pour profiter pleinement de l'expérience Kamo.

Kamo est situé au 550a, Chaussée de Waterloo a 1050 Ixelles.
Il est de bon augure de réserver en téléphonant au 02 648 78 48

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J'ai testé le Kokeshi Sushi Bar de Bruxelles.



C’est le premier établissement de ce type à être doté d’un système de service qui a déjà fait ses preuves dans les grandes métropoles : le fameux tapis roulant kaiten, sur lequel des assiettes de couleurs différentes défilent sous vos yeux. Manger devient alors un plaisir de choix!
Les plats viennent à vous, et vous pouvez vous emparer de tout ce qui titille vos papilles gustatives. Ensuite, à la fin de votre repas, c’est par le compte des assiettes que l’on établit l’addition.




Absolument rien à cacher
L’atmosphère aérée du Kokeshi Sushi Bar vient aussi du fait que le tapis roulant kaiten encercle une cuisine 100% ouverte. Vous pouvez ainsi voir tout ce qui s’y prépare.
Gage de qualité, cette disposition montre en toute transparence la bonne hygiène des cuisiniers, la propreté des plans de travail et la fraîcheur des aliments.


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C’est dans le quartier européen de Bruxelles que se trouve le deuxième Kokeshi Sushi Bar de Belgique. Ici c'est le quartier des Golden Boys et des Golden girls (tous jeunes et beaux).


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J'ai choisi un tartare de Thon pour commencer (assez difficile a manger je dois dire), on ne sait pas le couper et en même temps en faire une seule bouchée est assez difficile. 



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Puis j'ai regarde passer les plats sur le tapis roulant "le kaiten". J'ai longtemps hésité  on a envie de tout prendre. C'est beau, bien présenté, entre 3€ et 6€ on se dit "allons y".....


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J'ai fini par craquer pour les Maki Thon et Avocat suivi de Maki Thon épicé Avocat.


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J'ai regardé passer les petites poupées porte-clés Kokeshi en particulier "Shizuru" qui veut dire humilité, mais l’humilité et moi.....


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Alors j'ai craqué a nouveau sur les Gyoza.


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Et enfin j'ai terminé par un petit dessert (pas sur que cela soit 100% Japonais) mais c’était tellement bien présenté. Les Maki Nutella Banane  :-)
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Nous étions trois personnes l'addition est restée correcte pour ce type d’établissement dans ce type de quartier. Pas de coups de bambou pas de surprise.

Alors c'est sur ici cela ne ressemble en rien au Yamayu Santatsu et encore moins au Nonbe Daigaku (deux véritables Japonais, du cuisinier a la clientèle, a prix Japonais bien sur).
Ici c'est un peu plus le Fast Food du Sushi. Il est toujours possible de commencer par Kokeshi pour son lunch entre collègues et terminer avec sa chère et tendre au Nonbe Daigaku pour un dîner en tête a tête. 
Comparons ce qui est comparable.

Je place le menu ci-dessous.




Normann 2015